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Ville étape :
Digoin -
Saône-et-Loire (71) - Bourgogne - Altitude 230 m. - 9000
habitants
Les informations écrites dans cette page sont issues
du site officiel de la ville et/ou de l'office de tourisme
Office de tourisme**
lien vers les hébergements du site de l'OT Campings de la région de digoin |
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PONT-CANAL MUSÉE DE LA CÉRAMIQUE ObservaLoire lien vers l'observaloire :
http://crt-bourgogne.fr/fleuve/observaloire.htm Histoire de Digoin (suite) Dès le XIème siècle apparaît dans les chartes le nom qui, après quelques
mutations deviendra Digoin. A la fin du XIVème siècle, ce n'est encore qu'un
modeste village de paysans et de bateliers. Pendant des siècles, la vie du
bourg se cantonne entre le port de la Grève et la place des Halles (actuelle
place de l'hôtel de ville) où se tiennent des foires et des marchés très
anciens, puisqu'ils furent octroyés en 1295 par le Duc de Bourgogne, et la
grande foire de la St Georges, l'ancêtre de notre fête patronale.
construit en pierres de taille de 1834 à 1838
long de 243m et large de 11m, il permet d'enjamber la Loire, il comporte 11
arches de 16 m
et se termine par une écluse.
Il permet la liaison entre le canal du Centre et le canal Latéral à la Loire
seuls les bateaux ou les piétons y ont accès
lien intéressant :http://www.canal-du-centre.asso.fr/
Des pièces uniques au décor raffiné, à la porcelaine Pyroblan spécialement
conçue pour les collectivités, les riches collections du musée vous convient à
un agréable périple à travers vos propres souvenirs.
Témoins des évolutions qui ont marqué notre vie quotidienne, ces pièces nous
rappellent les intérieurs de nos parents ou grands-parents.
La diversité des décors, leur originalité, le choix des formes ou des couleurs,
la qualité des réalisations, vous passionneront.
Situé dans une bâtisse de 1742, le musée est ouvert du lundi au samedi visite
guidée et commentée
(durée :1h à 1h30) à 10h30, 15h00 ou16h30. Dimanches et jours fériés de 15h00 à
17h00.
Tél : 03.85.53.00.81 Fax : 03.85.53.27.54
LA NATURE A RENDEZ-VOUS AVEC L'HISTOIRE
Avec l'ObservaLoire, plongez sous les eaux à la découverte des hôtes de nos
rivières dans leur face à face avec les pêcheurs, retrouvez les différentes
espèces locales de poissons, amusez-vous à mieux connaître les techniques de
pêche.
Avec l'ObservaLoire, partez à la rencontre du dernier grand fleuve sauvage
d'Europe, la Loire. Voyez-la chahuter roches et alluvions par ses divagations et
ses crues, admirez-la donner la vie aux différentes espèces de faune et de
flore.
Avec l'ObservaLoire, retrouvez le port de Digoin au XVIIIème siècle et ses
mariniers, embarquez sur une toue cabanée, et promenez-vous le long des quais,
pour reconnaître les marchandises transportées et leurs odeurs.
Avec l'ObservaLoire, découvrez l'univers des canaux, leur Histoire, leur rôle,
et partez côtoyer les <<canalous>>, écoutez-les vous conter leur vie, leur
activité, leurs loisirs.
Avec l'ObservaLoire, laissez-vous, enfin, séduire par cette vue imprenable sur
la Loire et le Pont-Aqueduc.
Tél. : 03.85.53.75.71 Fax : 03.85.53.75.74
Les rues du "petit port", du "dépôt de sel" nous rappèlent le passé
commerçant de Digoin. Le port recevait le sel venu de Nantes tandis que les
flots ligériens portaient gabares et autres embarcations chargées de vin
principalement vers Orléans ou Paris. Quant aux vieux hôtels, avec leurs
portes cochères, ils gardent le souvenir de quelques illustres passagers que
la Loire conduisit en ces lieux. La Loire, si elle offrait la prospérité à
Digoin en développant le transport fluvial et la construction navale (sur la
Grève), elle donna également son lot de malheurs et de troubles à la ville.
Outre le chômage dû aux sécheresses estivales et aux ensablements, la Loire
sut également envahir les bas quartiers avec des crues allant jusqu'à 7
mètres détruisant tout sur son passage.
Quand la marine de la Loire disparaît, vers 1850, le coup est rude : le
chômage et la misère s'installent. Le petit bourg de 3000 âmes où clignotent
une douzaine de réverbères, où relayent les diligences de Moulins à Macon et
Chalon, vivote, replié sur lui-même, conservant le souvenir nostalgique des
mariniers aux boucles d'oreilles et de leurs longs voyages au parfum
d'aventure.
Toutefois, la crise fut vite atténuée avec l'apparition des voies de chemin
de fer et d'une nouvelle usine : la Fayencerie. C'est entre 1874 et 1876 que
le centre de gravité de Digoin va se déplacer vers le quartier de la
Briérette où se crée une manufacture de faïence. Elle permit le doublement
de la population en quelques décennies et la transformation d'espaces
agricoles en quartiers ouvriers. La fayencerie ayant lancé l'ère céramique,
d'autres usines apparurent : les Grès et Poteries (1875) et la Compagnie
Générale de construction de Fours (1917) reprise par ALLIA.
Consciente de la richesse de son passé, creuset où se sont fondues des
populations d'origines très diverses, ville-carrefour à vocation
commerciale, dotée maintenant d'un imposant lycée polyvalent, notre cité
envisage l'avenir avec confiance en dépit des difficultés économiques qu'on
espère passagères.